Libreville, (NA) – Le président Ali Bongo Ondimba s’est entretenu ce 11 mai 2022 au Palais Rénovation avec la Commission de la République Gabonaise auprès de la Cour Internationale de Justice introduite par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Il a été question pour la délégation conduite par docteur Marie- Madeleine Mborantsuo, agent de la République Gabonaise et ses Co-agents et membres, parmi lesquels Guy Rossatanga Rignault et Guillaume Pambou Tchivounda de remettre au chef de l’Etat le rapport circonstancié sur le dossier Gabon/Guinée Equatoriale d’une part, et de lui faire le compte-rendu des arguments de défense présentés dans ce contre-mémoire déposé à la Haye le 05 mai dernier , d’autre part.
Par ailleurs, la procédure juridictionnelle à soumettre devant la Cour Internationale de Justice de la Haye a également été au centre des échanges entre les deux parties.
Pour rappel, le 8 février dernier la délégation chargée de défendre la partie gabonaise a été reçue en audience par le président de la République.
Notons que la souveraineté de ces iles querellées remonte à 1972 et depuis mars 2021 les deux pays ont décidé de régler ce différend devant la Cour Internationale de Justice.
NA/DCP
Le dossier de ‘île M’banie surprend plusieurs Gabonais de notre génération, car dans des cours d’hitoire et de géographie, nous n’avons jamais appris que le Gabon comprenait la partie continentale et la partie insulaire pour que les Gabonais puissent revendiquer l’île Mbaniè. Cette revendication pourrait être suscitée par la France qui tient impérativement à exploiter le pétrole qui semble abondan au niveau de cette île D’ailleurs aucun Gabonais conscient ne peut soutenir un tel dossier, car jusqu’à ce jour le peuple gabonais ne bénéficient pas des retombées de l’exploitation du pétrole au Gabon. Certes l’honnêteté a disparu dans notre monde. Le Gabon ,pays pétrolier avec de telles routes, de telles villes, pas d’eau, pas d’infrastructures viables etc , ne peut se donner le luxe d’arracher une zone pétrolière à un autre Etat pour l’offrir à la France et ses complices dans l’exploitation éhontée du Gabon.