Libreville, (GM)- Face à des informations indiquant une exonération illégale supposément accordée par le ministre de l’Économie et de la Relance, le cabinet de ce dernier a vertement réagi à ce qui apparaît comme une énième volonté de nuire à Jean-Marie Ogandaga.
Dans la série des faits évoqués par les détracteurs de Jean-Marie Ohandaga pour le peindre en noir, une nouvelle affaire vient de surgir dans les réseaux sociaux. Selon des affirmations véhiculées par certains, en réalité sous le couvert de l’anonymat, ce membre du gouvernement n’aurait récemment « pas hésité » à « priver l’État gabonais de 53 millions de fcfa », prétendument à travers une facilité douanière illicite au bénéfice de Fabrice Bonnati, Directeur général de la Sobraga. Une transaction qui aurait été menée « en moins de 24h », dit-on, pour le retrait rapide d’un bateau de plaisance appartenant à ce chef d’entreprise et qui se trouvait sur le site du Port d’Owendo.
Ces accusations n’ont pas tardé à faire réagir le Cabinet du ministre Ogandaga. Selon ces collaborateurs contactés par notre rédaction, il s’agit une fois de plus d’une « manipulation outrancière et outrageante » de la part de ceux ayant décidé de longue date de faire feu de tout bois pour salir à tous prix la personne du ministre de l’Économie, autorité de tutelle de la Direction générale des Douanes. De fait, cette supposée entourloupe n’en serait absolument pas une. Plus précisément, il n’est question dans ce dossier que d’une procédure tout à fait légale et bien établie, à savoir l’admission temporaire normale (ATN), accordée par la douane à ses clients, qui consiste à repousser le paiement à plus tard. C’est un régime suspensif normal, appliqué aussi bien pour les véhicules que pour les bateaux.
Cette facilité est limitée à un délai d’une année renouvelable, au terme duquel le redevable paie ses droits et taxes. Il en est ainsi par exemple pour le cas des véhicules à plaque rouge. Ce qui ôte donc à ce régime un quelconque caractère d’exonération ni de perte de recette pour l’Etat. Pour preuve, toujours selon le cabinet de Jean-Marie Ogandaga, le document délivré au Directeur général Bonnati contient la mention « à régulariser sous 15 jours ». « Le courrier signé par le ministre a bel et bien été préparé par la Direction générale des Douanes et non par son Cabinet, sinon on aurait comme référence « n°00049/MEF/CAB » en lieu et place de « n°00048/SG/DGDDI tel que c’est le cas. Ce qui démontre que ce document est tout à fait normal et régulier« , ajoute notre source.