La deuxième édition du Festival Culturel d’Oyem (FESCO) qui se déroulera du 10 au 13 août 2022, s’annonce plus festive et enrichissante, avec la participation très attendue des Haoussas qui deviennent une communauté très importante dans le développement de la province septentrionale.
La province du Woleu-Ntem, réputée pour sa diversité culturelle, c’est ainsi que le Fesco se veut une réponse stratégique afin de faciliter la cohésion sociale, préserver le patrimoine, transmettre des pratiques culturelles anciennes, assurer une survie culturelle, économique et sociale et partager le savoir culturel des trois principaux groupes communautaires qui composent cette province à savoir ; les Fangs, les Haoussas et les Pygmées, en maintenant localement les artisans et les artistes
Dans une région majoritairement fang, les Haoussas présents dans cette partie du pays depuis le dix-neuvième siècle, se sont distingués par leur culture de commerçant et surtout par la pratique de la religion musulmane qui leur impose une tendance culturelle assez particulière peu connue des autres communautés a l’occurrence les fangs.
La tribu haoussa s’active donc pour cette seconde édition du festival culturel d’Oyem pour faire découvrir au grand public sa richesse culturelle dont elle détient seule le secret, ainsi dans les sites d’Oyem et de Minvoul, la communauté Haoussa du Gabon prépare avec fermeté ce festival, pour permettre au communaute soeur de s’approprier leur culture afin de renforcer la cohabitation intercommunautaire
Rappelons que les Haoussas sont arrivés dans le Woleu-Ntem en 1890 dans le contexte de l’expansion coloniale. Ils s’imposent comme intermédiaires entre la société coloniale et les populations fang. Cette position stratégique leur permit, non seulement de monopoliser une part importante des échanges en milieu indigène, mais également d’asseoir une ascendance socio-économique certaine sur les Fang que le système colonial ne cessait de marginaliser.
Corso.U.S
Article très interrressant sur la participation des haoussas Gabonais au FESCO
Le Woleu-Ntem n’est pas vraiment réputé pour sa richesse culturelle.
Une grande partie des Gabonais pensent qu’il n’y à que les Fang au Woleu-Ntem.
En outre , les Pygmées du Woleu-ntem de l’ethnie Baka. Hormis les Fang , des Haoussa et des Baka, il ya a les Bakaka, très minoritaire à Minvoul.