La requête présentée par le Premier ministre, tendant au contrôle de constitutionnalité, déterminant les ressources et les charges de l’Etat au titre de l’exercice budgétaire 2021, décline une nouvelle configuration des parts de l’Etat gabonais dans trois grandes sociétés d‘envergure.
En effet, sous réserve de transmission et de la validation des études de valorisation par le Parlement, le gouvernement est autorisé à procéder à la cession des actifs de l’Etat dans la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’Union gabonaise des banques (UGB) et Gabon Télécom, devenu entre-temps, Moov Africa Gabon Telecom. Selon la même source, ces cessions d’actifs sont exclusivement réservées aux épargnants nationaux.
En effet, les parts de l’Etat gabonais dans la SEEG d’élèvent à 51%. Tandis que les actionnaires privés revendiquent 49%. Au sein de l’Union gabonaise de banques, les actions de l’Etat gabonais portent sur 26,09%, celles du groupe Attijariwafa, 58,7%, Delta Synergie, 5,21%, le groupe OGAR, 4,39% et les autres 5,61%. L’actionnariat de Moov Africa Gabon Telecom se réparti quant à elle, entre 51% pour la partie marocaine et 49% pour l’Etat gabonais 49%.