L’affaire constitue assurément le plus important scandale de détournements massifs de deniers publics révélé par le quotidien l’Union cette semaine.
Le projet d’installation des 5000 lampadaires solaires à Libreville (Oloumi, Lalala à droite, Akanda, derrière la Primature, etc.) et en province lancé en juin 2018 par l’Agence nationale des Grands travaux d’infrastructures (ANGTI) sur financement de l’Etat et du mécanisme PID-PIH (Provision pour investissement diversifié / Provision pour investissement en hydrocarbures (PIH)), aurait fait l’objet d’une gigantesque sur facturation, révèle l’Union, citant la Task Force sur la dette intérieure.
Variant entre 250 000 et 300 000 FCFA l’unité, le prix du lampadaire solaire aurait été facturé à 1 million de francs. Soit de 3 à 4 fois son prix réel. Un véritable scandale!
L’Etat a donc débourser près de 5 milliards de francs pour l’acquisition de ses 5000 lampadaires solaires au lieu de… 1,5 milliard de francs. Soit 3 milliards de francs CFA évaporés au bénéfice des commanditaires de l’opération.
A noter que ces lampadaires solaires ont été installés dans les différentes localités du pays par la Société d’électricité de téléphone et d’eau du Gabon (Seteg).
L’objectif principal, à travers cette opération, était de doter en éclairage public les zones rurales et certaines villes présentant des insuffisances dans ce domaine.
Source : L’Union