Selon la presse locale de la République Centrafricaine (RCA), le rapatriement du contingent de militaires gabonais serait l’œuvre d’un vaste complot visant à l’écarter de la scène politique de ce pays.
Suite à un communiqué daté du 15 septembre 2021 par le Secrétariat des Nations Unies (ONU) et relayé plusieurs fois par les médias français que sont RFI et France 24 accusant les militaires gabonais d’actes d’abus sexuels auprès des populations vulnérables.
Mais que se passe-t-il à la MINUSCA ?
En effet, les auteurs de ces « abus sexuels » seraient cinq militaires « non identifiés du contingent gabonais ». Il s’avère, selon la presse locale Centrafricaine, que ce serait des allégations infondées basées sur des témoignages audio recueillies par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). L’on est à même de s’interroger sur la décision non moins radicale et disproportionnée du rapatriement illico presto du contingent gabonais.
Alerté, les autorités ont envoyées une délégation composée de plusieurs généraux afin de s’enquérir de la situation. Chose étrange, les émissaires gabonais ne verront ni les présumées victimes et leurs parents. Ils recevront par contre des fins de non-recevoir de la part de la MINUSCA, de l’UNICEF et des ONG qui détiennent les enregistrements audios et auraient relayé les faits dans les médias français.
Une entorse protocolaire de la part de L’ONU qui « viole » ainsi les accords convenus dans le « mémorandum d’entente signé avec les pays engagés ». Ainsi, le communiqué de cette haute institution déclare que les autorités gabonaises ont été informées de la situation depuis le 07 septembre 2021, avec la recommandation de designer un enquêteur national dont la durée d’investigation s’étendrait sur 90 jours maximum.
Cependant, la décision unilatérale de rapatriement du contingent militaire gabonais est survenue le 14 septembre dernier, soit une semaine après. C’est donc avant la fin des 90 jours que l’éviction des militaires gabonais avait été convenue entre l’ONU et la MINUSCA.
Rappelons que le contingent de militaires gabonais était présent depuis plus de 25 ans en terre Centrafricaine. La presse locale dénonce un vaste complot international contre le Gabon. Ces informations concernant les enregistrements audio des victimes restent à ce jour, sujettes à caution et invérifiables.