Le Directeur Général du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) au Gabon, Dr Safou Abdou RAZACK a affirmé lundi à libreville que le paludisme représente la première cause de consultation et fait environ 500 décès Chaque année au Gabon.
A l’occasion du lancement officiel des activités de la journée mondiale de lutte contre le paludisme au centre médical du quartier Nzeng-Ayong, dans le 6ème Arrondissement de libreville, le Directeur Général du PNLP Safou Abdou RAZACK a indiqué que la prévalence du paludisme s’est considérablement accru ces dernières années. «Le paludisme cependant continue à représenter la première cause de consultation. C’est-à-dire, quand vous allez dans les centres de santé, 25 % des malades viennent à l’hôpital pour le paludisme. Et c’est presque 500 décès par an au Gabon», ajoutant «Malheureusement, ce sont les femmes enceintes et les enfants qui paient le lourd tribut à cette maladie».
L’utilisation anarchique des insecticides et antipaludiques, malgré les bonnes directives de prise en charge du palu édictées par le Programme National de Lutte contre le Paludisme et les traitements codifiés, serait en parti à l’origine de l’augmentation des résistances des vecteurs. «Nous disons qu’il faut faire la confirmation diagnostic biologique du paludisme avant de le traiter et après, n’allez pas aux pharmacies parterre», a conseillé Dr Safou Abdou RAZACK.
Selon Directeur Général du PNLP, pour obtenir de bons résultats à long terme dans la lutte contre cette maladie infectieuse, il faut maintenir la pression sur le vecteur et le parasite pendant long temps. Ce qui nécessiterait d’importants moyens financiers.