La Fédération nationale des syndicats de la culture et des arts (Fenasyca), s’est réunie le samedi 24 juillet à l’ENAM, dans une assemblée générale dite de coercition qui a permis de faire le point sur l’état des lieux du secteur culturel.
Il ressort selon le Secrétaire général de cette fédération, un grand besoin pour les acteurs et les agents du secteur de la culture de bénéficier également des nominations et affectations, sachant que dans ce secteur ce ne sont pas les nominations qui ont manqué au cours de ces dernières années, puis qu’aux dires du SG de la Fenasyca, il n’en reste aujourd’hui qu’une cinquantaine d’agents en attente de nomination ou d’affectation.
Toute chose qui a permis à la Fenasyca d’être un peu plus précis, en sollicitant du gouvernement des recrutements directs selon les profils dont le ministère a besoin. L’autre doléance de la Fenasyca, et pas de moindre a concerné l’adoption par le Parlement gabonais de deux mois pour promouvoir le secteur de la culture et des arts. Il s’agit en l’occurrence de la loi sur la politique nationale culturelle en République Gabonaise et celle relative au statut particulier de l’artiste. Car, selon la Fenasyca, le Gabon manque toujours d’un cadre légal pour encadrer la production dans les domaines des arts et de la culture.
Comme autre point de revendication, la Fenasyca exige que soit mis en place un Conseil d’Administration du BUGADA ainsi que la mise en place d’une commission chargée d’enquêter sur le pillage des biens immobiliers de l’ancienne Agence Nationale de la Promotion Artistique et Culturelle (ANPAC). Ces points, qui sont pour la Fenasyca prioritaire pour une relance du secteur, doivent trouver satisfaction auprès du gouvernement d’ici le 13 août 2021, faute de quoi elle entamera une grève générale illimitée.