Avec l’autonomisation de la femme, pour principal argument de cette initiative, Sonia Ndong Mba vient d’ouvrir un centre de formation professionnel aux métiers de la beauté.
L’événement a eu lieu le 22 août dernier, en présence du Conseiller des affaires étrangères du ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Lucie, Blandine Yombo Dinah. Professionnelle dans les métiers de l’esthétique depuis plusieurs années, Sonia Ndong Mba qui n’est plus à présenter, a décidé de mettre sur pied, l’Ecole de formation aux métiers de la beauté (SNADE).
Selon l’intéressée, «Il s’agit de l’aboutissement d’un travail et d’un combat très chers. Celui de d’être une réelle force de proposition pour l’autonomisation », a-t-elle indiqué à la faveur d’un point de presse, le 22 août dernier au sein du nouvel institut.
Dans cette suite d’idées, elle indique par ailleurs que la formation professionnelle constitue un important levier dans le processus d’autonomisation de la femme et partant d’une population. « Ainsi, une femme qui se veut être autonome doit se former pour être compétente sur le marché », souligne-t-elle.
Plus qu’un simple centre de formation, l’initiative se veut également une arme sociale, financière et économique. « Cette réalisation est la matérialisation du désir de participer à l’autonomisation de la femme», déclare-t-elle. Avant d’ajouter que, « Lorsque nous regardons le nombre de violences économiques auxquelles les femmes font face par manque de formation, il est évident qu’il nous appartient de jouer notre partition ».
S’appuyant sur les données des Nations Unies, Mme Ndong Mba déplore une triste réalité celle de l’asservissement de la femme du fait d’une certaine dépendance économique. « Dans certains pays du monde, de nombreuses femmes sont encore victimes de violences économiques, parce que n’ayant pas été formées professionnellement, et sont par conséquent, devenues dépendantes de leurs bourreaux», fait-elle observer.
Donner une autre image au métier. C’est l’autre grand objectif visé par cette initiative, qui selon elle, est également de professionnaliser ce corps de métier. « Je souhaiterais que désormais, les gens ne pensent plus que ce métier est réservé aux gens qui ont raté leurs vies. Non il s’agit d’une école avec plusieurs disciplines », soutient-elle.
L’autre atout de ce nouvel institut réside sur son lot de partenariat. Dans ce cadre, la promotrice annonce des initiatives dans ce sens aves des centres de formation hors du pays pour les meilleurs pensionnaires, désireuses de poursuivre au terme de leur formation.
Pour la petite histoire, Sonia Ndong Mba a été la première miss Gabon. Elle a également été élue la plus belle femme du Gabon en 1987. Elle a enfin représenté honorablement le Gabon à l’international grâce à deux atouts majeurs : sa beauté et son intelligence.