A l’approche des enjeux électoraux de la présidentielle à venir, les coups bas seraient désormais permissifs dans les rangs du Parti democratique gabonais, où, tendances et clans, rivalisent de stratégies pour s’assurer les bonnes grâces du futur candidat Ali Bongo Ondimba.
Dans cette « guéguerre » interne qui ne dit pas son nom et dont l’objectif serait de se voir confier la gestion de la manne financière électorale qui sera dégagée, certainement, par le candidat, les réels soutiens mobilisateurs et rassembleurs à la cause du Distingué Camarade Président et du parti au pouvoir, seraient perçus comme étant des personnages gênants.
Au regard des représailles (?) qui seraient dressées à l’encontre de ces derniers.
Alors que les actes posés par ces derniers cadrent parfaitement avec les objectifs visés par leur formation politique dans la perspective des prochains scrutins pour ne pas laisser le terrain libre et en faveur de l’opposition.
S’il en existe encore une bien sûr ! Renforcer la cohésion du parti ; Raffermir les liens de solidarité avec la base ; Mobiliser et faire adhérer un plus grand nombre autour de la politique impulsée par le Distingué Camarade Président.
Si Patrick Eyogho Édzang semble être une victime collatérale de la guerre de leadership qui opposent divers clans dans le département du Ntem (Bitam) pour s’être rangé véritablement dans le camp du soutien de la politique du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, ce qui ne serait pas le cas pour Eloi Nzondo à Libreville.
Un cas dont la majorité de l’opinion politique gabonaise dans sa globalité s’interrogeait toujours sur les mobiles réels de la sanction qui frappe ce fidèle parmi les plus fidèles du président de la République.
Eu égard à son engagement sans faille dans le camp de la majorité.
En effet, à l’état-major politique du quartier Louis – siège du parti au pouvoir – il serait dit comme motif « une indiscipline notoire qui porte atteinte à l’unité du parti » pour ne pas avoir transmis la liste des invités à l’occasion de la cérémonie inaugurale de sa permanence politique dont le message ne correspondait pas aux idéaux du parti.
Un argument battu en brèche par les multiples critiques de ce simulacre de sanction. Qui reconnaissent en réalité la capacité de mobilisation et de rassemblement d’Eloi Nzondo en faveur du Distingué Camarade Président.
Dont la rentrée politique a véritablement ébranlée certains politiques du troisième arrondissement de Libreville, laisse-t-on entendre ici et là.
Alors que n’étaient présents à cette cérémonie inaugurale que des personnalités politiques de premier plan parmi lesquelles le premier ministre, les membres du bureau politique, les élus nationaux et locaux venus de divers horizons du pays, le secrétaire national 1… C’est traduire combien l’aura politique d’Eloi Nzondo aurait dépassé le cadre du seul troisième arrondissement de Libreville pour se transformer en une dimension supranationale.
Dans tous les cas, la rentrée politique d’Eloi Nzondo aura été un franc succès compte tenue de la mobilisation monstre pour avoir galvaniser la base dans la perspective des scrutins à venir.
En effet selon de nombreux militants du PDG, l’engagement d’Eloi Nzondo a toujours été exemplaire du point de vue de son militantisme dont on ne distingue aucun acte tapageur pour nuire à la cohésion et l’unité du PDG.
Si ce n’est d’inciter au rassemblement des siens à soutenir les valeurs prônées par le Président du parti.
On serait ainsi en droit de dire qu’Eloi Nzondo est un acteur politique de renom qui, mieux que quiconque, connait les réalités politiques du troisième arrondissement de Libreville dont certains veulent s’approprier l’appartenance.
La marginalisation et les coups bas subit par le Secrétaire général adjoint du PDG sont la traduction de ce que Eloi Nzondo ferait peur à une castre de politique désormais dans une situation désespérée.
T.M