Nairobi, la capitale du Kenya abrite depuis ce matin, lundi 28 février, la 5e session de l’Assemblée des Nations unies pour l’Environnement. La rencontre qui se tiendra jusqu’au 2 mars prochain, se penchera sur la question cruciale de la pollution plastique à travers le monde. Touché par ce problème, et du fait de son leadership sur les questions environnementales, le Gabon y est représenté.
Conséquences des négociations moins vulgarisées qui ont eu lieu le 25 février, la ville de Nairobi au Kenya accueille ce lundi 28 février, la 5e assemblée des Nations Unies pour l’Environnement. La rencontre, classée d’importance capitale, pourrait déboucher sur un accord mondial pour lutter contre la pollution plastique.
L’enjeu est en effet de taille pour les pays, tant la question de la pollution plastique est au cœur des préoccupations ces dernières années. Avec 367 millions de tonnes, la production mondiale de plastique a pour ainsi reconnaître atteint des records dangereux pour l’équilibre de la planète. Dans les océans, elle se répand à un rythme tout aussi inquiétant. Soit 8 millions de tonnes de déchets chaque année.
Durant cinq jours, le Gabon et les pays participant à cette table ronde vont tenter de faire converger leurs positions pour parvenir à une résolution commune. En cas d’échec d’une telle possibilité, c’est l’avenir de l’humanité qui sera hypothéqué avec des retombées sur la biodiversité.
Les pays tels que le Gabon ont tout intérêt à faire encadrer la fabrication, la commercialisation et l’utilisation des plastiques. En effet, même si depuis 2010, une loi encadre l’usage des plastiques au niveau national, la question de la pollution plastique est au centre des préoccupations des populations ces dernières années. Elle est l’une des causes des inondations des villes et constitue ainsi, un problème de premier ordre.