Libreville, Sur instructions du président de la République Ali Bongo Ondimba, le coordonnateur général des affaires présidentielles Noureddin Bongo Valentin, avait instruit le ministre de tutelle de trouver une solution, afin d’apaiser les tensions au sein des régies financières.
Alors que les deux parties sont entrées en négociations, certains syndicalistes ont décidé unilatéralement de rompre le dialogue et d’entrer en grève, en total désaccord avec les dispositions qui régissent le droit de grève au Gabon. Une attitude irresponsable, car ils ont trouvé comme moyen de pression le blocage pur et simple des salaires des fonctionnaires, y compris ceux des forces de défense et de sécurité. Les caprices des ceux qui se prennent pour les enfants gâtés de la République ont donc atteint leur paroxysme.
Mais à y regarder de très près, on peut facilement deviner la nature des intentions de ces politiciens déguisés en syndicalistes. Ils veulent purement et simplement déstabiliser l’État, en brandissant la grève comme élément déclencheur des hostilités.
Aurait t-il une main noire tapis dans l’ombre qui tire les ficelles ? Car comment comprendre qu’au moment où les deux parties sont encore en négociations, une partie décide de mettre fin aux discussions ? Comment comprendre que les régies financières décident de bloquer tout un État en ne positionnant point les salaires des fonctionnaires, en plus en pleine rentrée scolaire ? Quel est donc le projet caché derrière une manœuvre aussi cynique, égoïste et égocentrique ? Il est clair que ces centrales syndicales ont un autre objectif, pas l’amélioration des conditions de travail des agents dudit département ministériel.