Après une étude de l’Economist Intelligence Unit illustrant le recul de la démocratie en Afrique (et dans le monde), voici un rapport montrant que la liberté de la presse est elle aussi de plus en plus restreinte sur le continent noir. Ce dernier est, selon Reporters sans frontières, le pire cadre de travail pour les journalistes, avec un nombre d’agressions et d’arrestations en forte hausse au cours de l’année 2020.
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Selon le classement de RSF, la Guinée Équatoriale, la Libye, l’Égypte, Djibouti et l’Érythrée sont les plus mauvais élèves du continent en la matière, avec des indices de violation des droits des journalistes chiffrés à 55,67, 55,73, 56,17, 78,62 et 81,45 respectivement. À l’autre bout, la Namibie (19,72), le Cap-Vert (20,09) et le Ghana (21,33) font relativement bien, et sont les seuls pays africains à figurer dans le Top 30 mondial.
Parmi les autres bons élèves, on retrouve le Burkina-Faso (23,17) qui semble avoir appris de ses erreurs, le Sénégal (25,22) et les Seychelles (25,66). Pour lire l’intégralité du classement, vous pouvez cliquer ici.