C’est la nouvelle pour laquelle s’attendait le moins les commerçants de friperie autrement dit, Moutouki, l’interdiction par Eugène Mba le nouveau maire de la commune de Libreville, d’exercer leur activité jusqu’à nouvel ordre pour éviter la propagation de la Covid-19. En s’en prenant au gagne-pain de ces opérateurs économiques sachant qu’ils ne bénéficient d’aucune aide de l’état depuis près d’un an, doit-on comprendre que le Maire Eugène Mba ne craint pas les malédictions, encore moins les fusils nocturnes des commerçants ?
La précarité dans laquelle est plongée une importante partie de la population depuis l’avènement de la covid-19 n’a nullement fait hésiter le Maire de Libreville, Eugène Mba, à prendre la décision d’interdire la vente des vêtements de seconde main aussi appelé friperie où Moutouki partout dans la capitale gabonaise. Empêchant ainsi plusieurs mères et pères de famille de gagner honnêtement leur vie en ces temps de vache maigre, cela malgré le fait qu’ils respectent les mesures barrières.
Eugène Mba, convaincu dur comme fer que la vente de la friperie où Moutouki accentue la propagation de la pandémie dans la ville, étonnant quand on sait que les autres commerces dans les lieux publics attirent autant de monde. Il suffit de faire le tour des marchés pour s’en rendre compte.
Notons que la brigade constituée d’agents municipaux et des forces de l’ordre dans le but de faire respecter la décision prise par le Maire central sillonne les artères de Libreville.
Selon nos sources, depuis mardi dernier une forte tension est palpable entre les commerçants et les agents municipaux dans certains marchés publics. Le cas de Mont-Bouet où certains revendeurs refuseraient d’ailleurs de s’exécuter car disent-ils : « Vaut mieux mourir du Corona business, que de mourir de faim où de se retrouver dans la rue »
Comments 1