La “mise à mort” du journaliste d’investigation serait elle actée ? C’est la grande question.
Lundi 25 janvier 2021, alors qu’il se trouvait dans le 6e arrondissement de Libreville, à Nzeng-Ayong, dans les environs de l’École Dragages, Stive Roméo Makanga a connu l’assaut de trois individus encagoulés à bord d’un pick-up de couleur blanche.
Alors qu’il essayait de regagner son domicile, attendant un moyen de transport, les “mercenaires” lui auraient ordonner, d’un ton menaçant, de monter à bord.
Un ordre auquel le journaliste a catégoriquement refusé d’obéir, préférant s’éloigner et progresser vers un groupe de personnes un peu plus loin.
Après que deux d’entre eux soient descendus pour essayer de l’embarquer de force, notre confrère a alors appelé à l’aide.
L’opposition des badauds et des populations à l’enlèvement qui essayait de se faire sous leurs yeux a contraint les hommes encagoulés à battre en retraite.
C’est donc de justesse que notre confrère s’en est sorti, ce grâce à la bravoure de la population.
La problématique liée à la protection des journalistes demeure une épineuse question à Libreville au Gabon.
Pour rappel, Stive Roméo Makanga est engagé dans une bataille judiciaire qui dure depuis 2 ans déjà.
Le 21 janvier dernier, les révélations de notre confrère devant le juge ont entraîné la réaction de la présidence de la République, par la voix de son porte-parole.
Le journaliste a confié être très inquiet pour son intégrité physique.
C’est ici l’occasion d’attirer l’attention des organisations de défense des droits des journalistes, nationales et internationales.
La rédaction