Le Centre Ouest Africain de Formation et d’Études Bancaires (COFEB), Centre de formation et de recherche de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a abrité, mardi 18 octobre 2023, une conférence de présentation de l’édition d’octobre 2023 du Rapport du FMI sur “les Perspectives de l’Économie Mondiale“.
L’évènement, organisé en partenariat avec le Fonds Monétaire International (FMI), a eu lieu au siège de la BCEAO à Dakar. En présence des autorités de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest sous la direction de Franck Bassambié Bationo, Conseiller spécial du Gouverneur de la BCEAO, la délégation du Fonds monétaire international (FMi) a livré son exposé sur “les Perspectives de l’Économie Mondiale“.
Présenté respectivement par les Sieurs Jean-Marc Natal, Chef de Division Adjoint au FMI et Martin Stuermer, Économiste, le rapport fait le point sur les perspectives économique mondiale après trois années marquées par la crise de la Covid-19 et les tensions géopolitiques.
« Après la pandémie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la reprise mondiale demeure lente et inégale. Bien que l’économie ait fait preuve de résilience cette année, la réouverture de certaines économies ayant provoqué un rebond et l’inflation ayant quelque peu diminué après avoir atteint un sommet l’année dernière, il est encore trop tôt pour se réjouir. L’activité économique est encore loin d’avoir repris la trajectoire qu’elle suivait avant la pandémie, en particulier dans les pays émergents et les pays en développement, et les disparités se creusent entre les régions », pose d’emblée le rapport du FMI.
La situation économique mondiale actuelle est la résultante « des conséquences à long terme de la pandémie, de la guerre en Ukraine et de la fragmentation géoéconomique accrue. »
Les autres causes identifiées dans le rapport sont liées à la conjoncture. Il y a notamment les effets du durcissement de la politique monétaire nécessaire pour réduire l’inflation, la suppression de l’aide budgétaire dans un contexte d’endettement élevé et les phénomènes météorologiques extrêmes.