Alors que les inscriptions et réinscriptions sont entrain de s’achever dans les différents établissements publics du Gabon. Dans le secondaire, un phénomène a pris le dessous, c’est l’exigence d’une somme allant de 100.00frs et plus pour trouver une place à son enfant dans un établissement public.
Le droit à l’éducation en République gabonaise comme le stipule l’article 2 de la loi numéro 21/2011 tirée des articles 1, 2, 16, 17, 19 et 47 de la constitution, est loin aujourd’hui d’être une réalité.En effet, l’état qui est le premier partenaire pour la réussite des enfants, a presque tout surchargé sur les parents, ce qui signifie, qu’il est aujourd’hui difficile de parler d’école gratuite. C’est le parent qui fait désormais le budget de fonctionnement de l’établissement grâce à la somme de 10.000fr CFA imposée pour les inscriptions et réinscriptions dans les lycées et collèges publics’
Dans la majorité des établissements secondaires, le déficit d’enseignants est un autre mal sans remède qui trouve parfois un pansement dans la bonne volonté de certaines associations des parents d’élèves.
Le phénomène de 100.000 frs le dossier d’inscription, existant depuis plus de dix ans, mais prend de jour en jour de l’ampleur au sein de la société éducative du Gabon, exclu totalement les familles économiquement faibles à trouver des places pour leurs progénitures, ce qui fait qu’aujourd’hui, les lycées et collèges publics du Gabon sont devenus le siège des enfants aisés, pendant que les enfants des familles lambdas ne pouvant pas trouver une grosse somme d’argent pour s’acheter une place, prennent la direction des établissements privés de seconde zone.
« J’ai mes trois enfants à la maison pour l’instant, après avoir déposé leurs dossiers au CES Jean Hilaire Obame, aucun des enfants n’a été accepté. Après la réponse du principal qui m’a complètement dit qu’elle ne peut rien. Je me suis mis à pleurer, c’est ainsi qu’un Monsieur qui s’est présenté comme étant professeur est venu me trouver à l’extérieur du CES et m’a dit clairement ;<< maman, tu as combien pour que je t’aide à négocier les places aux enfants ?>> J’ai répondu que je n’ai pas d’argent, si j’avais de l’argent, je n’allais enlever mes enfants au lycée Mohamed Arissani. Le monsieur m’a répondu ; maman l’école devient de l’argent au Gabon. Sérieusement, mon petit bayame que je fais, ne me permet plus de supporter la scolarité de mes enfants « . A témoigné Pauline Abeghe .
« J’ai dépensé 100.000 frs pour ma fille qui redouble la quatrième et 150.000frs pour l’autre qui passent en terminale, Dieu merci leurs noms sont sortis. L’importance pour moi, c’est que mes enfants puissent avoir une place. Nous sommes contraints de passer par cette stratégie. A déclaré un père de famille
Une triste situation, qui a été d’abord démantelée par Séraphin Moundounga à l’époque ministre de l’éducation nationale. Afin de mettre un terme à cette pratique, il avait ainsi instauré un système de tests pour tous les élèves ayant déposé les dossiers, ces séances sous la houlette des directions provinciales académiques, donnaient la possibilité à tout élève d’intégrer le lycée ou le CES gratuitement
Au moins 100.000frs pour inscrire un enfant dans les établissements secondaires publics.
Alors que les inscriptions et réinscriptions sont entrain de s’achever dans les différents établissements publics du Gabon. Dans le secondaire, un phénomène a pris le dessous, c’est l’exigence d’une somme allant de 100.00frs et plus pour trouver une place à son enfant dans un établissement public.
Le droit à l’éducation en République gabonaise comme le stipule l’article 2 de la loi numéro 21/2011 tirée des articles 1, 2, 16, 17, 19 et 47 de la constitution, est loin aujourd’hui d’être une réalité.En effet, l’état qui est le premier partenaire pour la réussite des enfants, a presque tout surchargé sur les parents, ce qui signifie, qu’il est aujourd’hui difficile de parler d’école gratuite. C’est le parent qui fait désormais le budget de fonctionnement de l’établissement grâce à la somme de 10.000fr CFA imposée pour les inscriptions et réinscriptions dans les lycées et collèges publics’
Dans la majorité des établissements secondaires, le déficit d’enseignants est un autre mal sans remède qui trouve parfois un pansement dans la bonne volonté de certaines associations des parents d’élèves.
Le phénomène de 100.000 frs le dossier d’inscription, existant depuis plus de dix ans, mais prend de jour en jour de l’ampleur au sein de la société éducative du Gabon, exclu totalement les familles économiquement faibles à trouver des places pour leurs progénitures, ce qui fait qu’aujourd’hui, les lycées et collèges publics du Gabon sont devenus le siège des enfants aisés, pendant que les enfants des familles lambdas ne pouvant pas trouver une grosse somme d’argent pour s’acheter une place, prennent la direction des établissements privés de seconde zone.
« J’ai mes trois enfants à la maison pour l’instant, après avoir déposé leurs dossiers au CES Jean Hilaire Obame, aucun des enfants n’a été accepté. Après la réponse du principal qui m’a complètement dit qu’elle ne peut rien. Je me suis mis à pleurer, c’est ainsi qu’un Monsieur qui s’est présenté comme étant professeur est venu me trouver à l’extérieur du CES et m’a dit clairement ;<< maman, tu as combien pour que je t’aide à négocier les places aux enfants ?>> J’ai répondu que je n’ai pas d’argent, si j’avais de l’argent, je n’allais enlever mes enfants au lycée Mohamed Arissani. Le monsieur m’a répondu ; maman l’école devient de l’argent au Gabon. Sérieusement, mon petit bayame que je fais, ne me permet plus de supporter la scolarité de mes enfants « . A témoigné Pauline Abeghe .
« J’ai dépensé 100.000 frs pour ma fille qui redouble la quatrième et 150.000frs pour l’autre qui passent en terminale, Dieu merci leurs noms sont sortis. L’importance pour moi, c’est que mes enfants puissent avoir une place. Nous sommes contraints de passer par cette stratégie. A déclaré un père de famille
Une triste situation, qui a été d’abord démantelée par Séraphin Moundounga à l’époque ministre de l’éducation nationale. Afin de mettre un terme à cette pratique, il avait ainsi instauré un système de tests pour tous les élèves ayant déposé les dossiers, ces séances sous la houlette des directions provinciales académiques, donnaient la possibilité à tout élève d’intégrer le lycée ou le CES gratuitement
Au moins 100.000frs pour inscrire un enfant dans les établissements secondaires publics.
Alors que les inscriptions et réinscriptions sont entrain de s’achever dans les différents établissements publics du Gabon. Dans le secondaire, un phénomène a pris le dessous, c’est l’exigence d’une somme allant de 100.00frs et plus pour trouver une place à son enfant dans un établissement public.
Le droit à l’éducation en République gabonaise comme le stipule l’article 2 de la loi numéro 21/2011 tirée des articles 1, 2, 16, 17, 19 et 47 de la constitution, est loin aujourd’hui d’être une réalité.En effet, l’état qui est le premier partenaire pour la réussite des enfants, a presque tout surchargé sur les parents, ce qui signifie, qu’il est aujourd’hui difficile de parler d’école gratuite. C’est le parent qui fait désormais le budget de fonctionnement de l’établissement grâce à la somme de 10.000fr CFA imposée pour les inscriptions et réinscriptions dans les lycées et collèges publics’
Dans la majorité des établissements secondaires, le déficit d’enseignants est un autre mal sans remède qui trouve parfois un pansement dans la bonne volonté de certaines associations des parents d’élèves.
Le phénomène de 100.000 frs le dossier d’inscription, existant depuis plus de dix ans, mais prend de jour en jour de l’ampleur au sein de la société éducative du Gabon, exclu totalement les familles économiquement faibles à trouver des places pour leurs progénitures, ce qui fait qu’aujourd’hui, les lycées et collèges publics du Gabon sont devenus le siège des enfants aisés, pendant que les enfants des familles lambdas ne pouvant pas trouver une grosse somme d’argent pour s’acheter une place, prennent la direction des établissements privés de seconde zone.
« J’ai mes trois enfants à la maison pour l’instant, après avoir déposé leurs dossiers au CES Jean Hilaire Obame, aucun des enfants n’a été accepté. Après la réponse du principal qui m’a complètement dit qu’elle ne peut rien. Je me suis mis à pleurer, c’est ainsi qu’un Monsieur qui s’est présenté comme étant professeur est venu me trouver à l’extérieur du CES et m’a dit clairement ;<< maman, tu as combien pour que je t’aide à négocier les places aux enfants ?>> J’ai répondu que je n’ai pas d’argent, si j’avais de l’argent, je n’allais enlever mes enfants au lycée Mohamed Arissani. Le monsieur m’a répondu ; maman l’école devient de l’argent au Gabon. Sérieusement, mon petit bayame que je fais, ne me permet plus de supporter la scolarité de mes enfants « . A témoigné Pauline Abeghe .
« J’ai dépensé 100.000 frs pour ma fille qui redouble la quatrième et 150.000frs pour l’autre qui passent en terminale, Dieu merci leurs noms sont sortis. L’importance pour moi, c’est que mes enfants puissent avoir une place. Nous sommes contraints de passer par cette stratégie. A déclaré un père de famille
Une triste situation, qui a été d’abord démantelée par Séraphin Moundounga à l’époque ministre de l’éducation nationale. Afin de mettre un terme à cette pratique, il avait ainsi instauré un système de tests pour tous les élèves ayant déposé les dossiers, ces séances sous la houlette des directions provinciales académiques, donnaient la possibilité à tout élève d’intégrer le lycée ou le CES gratuitement.
ulrich.Sima Corso