Débutés le 5 septembre, plus d’un mois que les cours ont commencé sur toute l’étendue du territoire national , il y’a encore des établissements qui peinent à véritablement démarrer et pour cause l’éternel problème de manque d’enseignants demeure, plus précisément dans les disciplines scientifiques donc mathématiques, sciences de la vie et de la terre (SVT) et physique, Sachant très bien que le gouvernement ces cinq dernières années met un absent particulier sur les séries scientifique.
Le constat est amer sur le terrain et les parents s’interrogent et s’indignent, c’est le cas du CES Léon Mba 1 & 2, le CES Raymond BOUKA, le lycée d’Avorbam, CES Jean Hilaire Obame Eyeghe, le lycée Diba Diba et bien d’autres.
Par exemple au CES Léon Mba 1, de la 6ème en 3ème plus de 20 classes manquent de professeurs de mathématiques à plus d’un mois des cours ,les élèves censés préparer les examens de BEPC n’ont toujours pas reçu un seul cours, interpellé par les parents lors de la réunion tenue le 1er octobre dernier le principal de cet établissement se défend en répondant aux parents d’élèves que le ministère enverra les enseignants d’ici là. Une réponse que les parents ont qualifiée de légère, ayant en mémoire les faits de l’année dernière.
Il faut noter que l’an passé, c’est grâce à la contribution de l’association des parents d’élèves que les apprenants ont pu avoir des professeurs vacataires en mathématiques au CES Léon Mba 1.
Cette année, les choses vont être compliquées afin de pallier ce phénomène de manque d’enseignants, l’ex ministre de l’Éducation nationale avait annoncé l’année dernière le recrutement de plus de 700 enseignants vacataires qui devait rentrer dans le circuit cette année. Après sa mutation, cette décision ne semble plus être d’actualité. Selon certaines indiscrétions, l’actuelle ministre de l’éducation qui était d’ailleurs ministre déléguée dans cette tutelle, n’avait pas les bons rapports avec Daouda Mou, ce qui fait que la majorité des projets laissés par ce dernier a été rangé dans les tiroirs.
Ce n’est plus un secret pour personne, à Libreville dans la majorité des établissements, ce sont les Associations des parents d’élèves jouent un rôle important dans le recrutement des enseignants vacataires, mais il se pose un problème aujourd’hui, ces véritables associations des parents qui consacrent leurs cotisations au bien-être et à la réussite de leurs enfants, refusant de verser une côte part aux chefs d’établissement, elles font l’objet de discrédité, poussant ainsi certains parents à la révolte.Ce n’est plus un secret pour personne, à Libreville dans la majorité des établissements, ce sont les Associations des parents d’élèves jouent un rôle important dans le recrutement des enseignants vacataires, mais il se pose un problème aujourd’hui, ces véritables associations des parents qui consacrent leurs cotisations au bien-être et à la réussite de leurs enfants, refusant de verser une côte part aux chefs d’établissement, elles font l’objet de discrédité, poussant ainsi certains parents à la révolte. Affirme un parent d’élève du CES Léon Mba 1 .
Ce phénomène de manque d’enseignants a donné un coup au système éducatif gabonais, certains élèves passent en classe supérieure durant deux ou trois ans sans faire cours dans certaines matières. » J’ai honte de ce que devient mon pays, ma fille a fait la sixième et la cinquième sans professeur d’anglais et d’histoire-géographie, elle fait la quatrième cette année, je ne sais pas si elle va s’en sortir « . Raconte avec tristesse un parent d’élève du CES Jean Hilaire Obame Eyeghe.
Ayant fait le tour, les parents d’élèves n’ont qu’un seul; l’interpellation du ministre de l’éducation sur cette triste situation qui n’augure pas des lendemains meilleurs pour les enfants surtout ceux qui sont en classe d’examen, car dans une nation l’avenir ne peut être en confiance si l’éducation n’est pas au rendez-vous.