Le 31 décembre dernier dans son message à la nation, le président de la Transition a annoncé que l’Etat gabonais exercera le droit de préemption sur les actifs pétroliers de la société Assala détenus par le fonds d’investissement américain Carlyle international.
Mais aujourd’hui, «une presse» alimenterait des rumeurs selon lesquelles l’État gabonais serait incapable de lever les fonds nécessaires au rachat de ladite compagnie. C’est fort de ces rumeurs compromettantes que le Directeur Général des hydrocarbures a fait d’urgence un point de presse, ce mercredi 07 février courant, afin d’apporter un démenti.
Suite aux fake news distillés par certains médias et conscient de l’impact que cela pourrait causer dans la conscience collective, le Directeur Général des hydrocarbures a tenu à apporté des éclairages quant à l’incapacité de l’État à lever les fonds nécessaires à l’exercice de la préemption pour le rachat d’Assala tel qu’annoncé par le chef de l’État dans son discours à la nation ». Puis d’ajouter :« Il convient ici, dit-il, de tordre le cou à la rumeur ».
Ernest Ndong Nguema a procédé à un rappel attrait au processus de préemption tel que défini dans le code des hydrocarbures.
« La loi prévoit que dans le cas de transfert ou de cession de droit, l’État dispose de soixante (60) jours pour exercer son droit de préemption. Si l’État n’exerce pas son droit de préemption, l’opérateur national, c’est-à-dire la GOC, dispose à son tour de quarante-cinq (45) jours pour exercer son droit de préemption ».
Poursuivant son propos, il va affirmer:« En l’état, la GOC a exercé son droit de préemption pour le rachat d’Assala le 25 novembre 2023. Les deux parties, c’est-à-dire le vendeur et la GOC, sont depuis lors engagées dans un processus de négociation, lequel doit aboutir à la signature d’un nouvel acte de cession. Lequel acte définira les échéances pour le règlement et le transfert effectif de l’actif », a-t-il précisé.
Par conséquent, les rumeurs ventilées par voie de presse seraient erronée .
« Concernant la capacité de l’État à lever les fonds à travers la GOC pour le rachat d’Assala, je voudrais encore ici rassurer l’opinion : nous disposons de plusieurs offres et mécanismes pour lever ces fonds. Notre attention se porte donc en ce moment sur l’assurance que nous sélectionnons la meilleure offre pour ce qui est des intérêts de l’état », a-t-il affirmé.
Pour mettre fin définitivement aux rumeurs, le Directeur Général des hydrocarbures a dit avoir le total contrôle sur le processus de rachat d‘Assala Energy.
« Donc en conclusion, je voudrais ici réaffirmer que ce n’est pas le vendeur qui décide de qui va acheter l’actif. Ce n’est pas non plus le vendeur qui contrôle le processus de cession de l’actif; c’est l’administration qui est au contrôle. Et le processus, je peux vous l’assurer, est totalement maitrisé », a dit en boucle Ernest Ndong Nguema, Directeur Général des hydrocarbures.