En subissant un véritable lynchage populaire des réseaux sociaux et des médias hostiles à son action, au lendemain de son passage sur les antennes de la chaîne nationale « Gabon télévision », le Ministre de la fonction publique Raphaël Ngazouzé aura été la cible de thureferaires auteurs de la gestion approximative de l’administration publique gabonaise.
Baroudeur, expérimenté dans la gestion des affaires de l’État et personnalité politique de haut rang, le membre du gouvernement aurait pourtant fait preuve de réserve afin de ne pas tomber dans une dithyrambique dans laquelle certains auraient souhaité qu’il s’y jette pour un dossier aussi brûlant.
Au cours de la dite émission, le membre du gouvernement n’aurait donc pas ouvert la boîte de pandore en reconnaissant la gestion directe par son département d’un effectif de 58 432 agents.
Un chiffre qui ne tient pourtant pas compte de l’effectif total des Forces de défense et de sécurité et celui de la Main d’œuvre non permanente de l’État.
Ramenant l’effectif global des fonctionnaires gabonais à plus de 103 milles agents.
Les propos de Raphaël Ngazouzé déformés par les réseaux sociaux ont aussitôt créé une vive polémique.
Soumettant ainsi le membre du gouvernement à un acharnement rude et de pressions.
Au point que certains virulents ont demandé sa démission ou un remaniement gouvernemental. Alors que le premier responsable du Ministère de la fonction publique n’aurait dit que la réalité qui est de la responsabilité de son département dans la gestion des effectifs de la fonction publique.
Dont la suite des propos du Ministre ont constitué à son encontre une valse de diffamation et de jugements de valeur sans fondement avec pour objectif le dénigrement de la personne. Au niveau de la rémunération des agents de l’État, on compte trois catégories d’agents dont : 58 432 fonctionnaires (contractuels sous statut local, contractuels expatriés sous statut, contractuels hors statut / ou hors catégorie, des cas particuliers de solde, magistrats et greffiers, les cas de pré salaires), 33 083 agents des forces de défense et de sécurité ainsi que les 12 254 agent de la Main d’oeuvre non permanente de l’État. Des catégorisations classifiées par des Ordonnateurs de crédits ou encore par le Code du travail.
La désinformation des propos reconnus à Raphaël Ngazouzé par des détracteurs aura été l’occasion, de la naissance à travers le pays, d’une polémique qui a ébranlé l’opinion publique à travers les réseaux sociaux.
Dans la mesure où les auteurs de la cabale n’ont visiblement pas pris le temps nécessaire pour faire une lecture exacte du dossier. Préférant jeter à la vindicte le membre du gouvernement.
Thierry Mocktar