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Le ministre de la santé et des affaires sociales et sa déléguée, ont présidé le lundi 19 décembre une réunion avec les chefs d’établissements privés formant sur les métiers paramédicaux. Cette rencontre avait pour objet, de présenter les nouvelles orientations des plus hautes autorités en matière de formation dans ce domaine.
C’est l’auditorium de l’INFASS qui a servi de cadre à la réunion entre le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales et les responsables des établissements privés formant dans les métiers paramédicaux. Une occasion pour la tutelle d’informer les chefs d’établissements sur les nouvelles dispositions qui rentreront en vigueur au début de l’année 2023. Parmi les dispositions, on cite l’accessibilité aux diplômes d’État pour les étudiants issus des établissements privés formant dans le domaine du paramédical, d’obtenir des diplômes d’état pour bénéficier des divers avantages.
Cette décision des plus hautes autorités gabonaises, en tête desquelles le Chef de l’Etat, est un moyen de répondre à cette difficulté qui a longtemps épargné les portes de la fonction à plusieurs jeunes inscrits dans les établissements privés.
Le ministre de la santé , Guy Patrick Obiang Ndong, a commencé son laïus en présentant à l’assistance l’importance du secteur privé dans la formation des élites de demain. Il a continué en exhortant les responsables des établissements privés à se conformer. « Vous êtes des partenaires pour l’état, car vous avez décidé de créer des écoles dans un domaine assez sensible.
Si nous sommes ici aujourd’hui c’est pour lever des équivoques.
La formation nécessite des préalables, ce n’est pas l’import qui doit enseigner. C’est pas parce que tu es médecin que tu dois former en santé, c’est pas parce tu es sage femme que tu dois former les sages femmes. Je dis non. Pour être enseignant, il faut faire des études pédagogiques.
A partir d’aujourd’hui ,une nouvelle dynamique doit désormais exister entre le ministère et les acteurs privés qui sont dans le domaine de la formation des professions paramédicales « .A indiqué Guy Patrick Obiang
La plus grande annonce de cette rencontre, qui est d’ailleurs le socle de ce rendez-vous , c’ est l’autorisation pour des établissements privés de faire passer les examens nationaux à leurs étudiants à partir du mois d’avril 2023. » Nous avons pensé à tous ces jeunes que vous formez et qui sont privés de certains privilèges étatiques à cause de vos diplômes délivrés qui ne sont pas reconnus par l’état. Désormais un examen national sera constitué afin de permettre aux jeunes qui sont dans vos écoles d’obtenir un diplôme d’État. C’est une avancée significative, pour que vos élèves aient le même statut que ceux du public . A-t-il ajouté
La directrice générale de l’INFASS, Caroline Mimboui Nguema, a parfaitement expliqué à l’assistance les profondeurs de cette nouvelle donne . » Cet examen sera organisé pour la première fois au moins d’avril 2023, il sera coordonné par la direction générale d’INFASS dans le strict respect des préalables. Pour que les étudiants de vos établissements soient autorisés à prendre part aux examens nationaux. L’établissement doit répondre à certains préalables, à savoir : être en règle ; soumettre les modules de formation à la révision . A élucidé Caroline Mimboui Nguema directrice de L’INFASS.
Après le jeu de questions réponses, Caroline Mimboui Nguema a été félicitée à la fin des échanges pour la quintessence de ses explications.
Pour le suivi de travail d’harmonisation, sur instruction du ministère de la santé, la direction de l’INFASS multipliera dans les prochains jours des rencontres avec des chefs d’établissement afin de sortir un travail accepté par l’ensemble des parties prenantes.