L’hôtel Mvet Palace considéré autrefois comme étant la plus grande structure hôtelière de la province du Woleu-Ntem, tombe au fil des jours à cause de sa mauvaise gestion. L’actuelle directrice a complément transformé cet hôtel en une entité familiale, selon les dires des employés et des populations.
Les agents de l’hôtel Mvet Palace d d’Oyem broient du noir depuis que la sulfureuse directrice NNANG NZE Claudine est miraculeusement désignée directrice du Mvet Palace par une simple lettre de recommandation du directeur de l’hôtellerie du ministère du tourisme.
Le directeur de cette époque Edo Léopold atteint par l’âge de la retraite, il sera mis sous pression de partir par un groupe d’agents sous l’impulsion de dame Claudette. Faibli par l’âge, il va finalement jeté l’éponge sans aucune notification venant de la hiérarchie.
Aussitôt, c’est curieusement Claudette NNANG NZE qui s’impose comme directrice intérimaire par une simple lettre de recommandation, à la grande surprise du personnel et surtout des cadres de cet hôtel.
Ce qui marque le début de l’aventure mystérieuse du Mvet Palace. Cette structure étatique qui ne paie ni factures d’électricité et ni factures d’eau, doit des mois d’arriérés de taxes à la mairie et aux impôts et se retrouve toujours avec les caisses totalement vides. Ce qui est normal, car selon les explications de quelques agents rencontrés, la directrice, Claudette NNANG NZE, est chef de tous les services. « C’est elle qui fait tous les achats. À la cuisine, elle joue tous les rôles de chef cuisinier, elle a la réception, à la buanderie et femme de chambre. Les responsables de la cuisine viennent juste jouer les observateurs puisque la dame de fer joue tous les rôles « . A déclaré une dame agent à l’hôtel Mvet Palace.
Les salariés de cet hôtel historique de la province du Woleu-Ntem n’ont que des yeux pour pleurer, ne recevant plus de salaires, Malgré des entrées d’argent dont la directrice est l’unique gestionnaire. Certains d’entre eux ont déjà été chassés des maisons dont ils sont locataires à cause de plusieurs mois de loyer impayés auprès des bailleurs. C’est l’exemple du chef du personnel et responsable technique Ntoutoume Bornes, qui a été obligé de venir occuper une chambre de l’hôtel puisque ne recevant plus l’intégralité de son salaire depuis une quinzaine de mois , c’est le cas des autres agents qui chaque mois perçoivent entre trente et quarante mille francs directement à mains propres de la part de la directrice qui joue également le rôle d’agent comptable de l’hôtel après avoir muté comme jardinier celui affecté par l’état à ce poste.
Pendant que l’hôtel Mvet Palace connaît une crise sociale profonde ou 30 agents sont exigés de subir des congés techniques qui durent déjà plus de cinq ans sans véritable motif, Claudette préfère recruter ces frères et sœurs en christ de son église, à l’exemple de l’actuel chef cuisinier qui est un fidèle de son église, qui il faut le spécifier a été installé dans l’une des salles de réunions et conférences de l’hôtel. Cherchant à comprendre certains faits, les agents reçoivent une seule réponse de dame NNANG NZE Claudette ; « Je suis la directrice, je fais ce que je veux, donc je n’ai pas des comptes à vous rendre ».
Sur le plant salarial, , elle estime que c’est elle la patronne des lieux, de ce fait elle fait comme bon lui semble lorsqu’il faut payer, par exemple des salaires, elle remet les minables sommes d’argents aux agents à mains propres en leur faisant signer des bouts de papier dûment rempli au stylo que la Directrice NNANG NZE Claudette garde elle-même..
Aucun versement d’argent ne se fait au plus trésor public, le versement des cotisations des agents à la CNSS, ne se fait plus, obligeant Émil Ze Ndong âgé de 72 ans à continuer à travailler malgré son état de santé, l’obligation de travailler ne bénéficiant pas une pension retraite à cause de la mauvaise gestion administrative des ressources humaines.
Selon les témoignages, la directrice Claudette pille le matériel de l’hôtel à yeux ouverts. « Par deux fois, j’ai vu la directrice remplir des voitures entière de matériel de tout genre. La première fois, c’est sa mère qui avait fait le plein d’un canter, puis à sa petite sœur a bouclé la boucle avec un pickup plein de matériel de l’hôtel à destination de Libreville. Selon ses proches, elle serait propriétaire d’un cabinet médical.
Nous avions perdu un collègue le 14 février après plusieurs jours à l’hôpital sans véritables soins, alors que la directrice avait été sollicitée pour qu’une partie de son salaire lui soit rapidement versé pour ses soins. La directrice a répondu, qu’elle est à Libreville et qu’on attend son retour. Je ne sais pas si la maladie devait aussi patienter son retour . Un cadre de cet hôtel meurt comme un indigent. C’est regrettable. Et les autorités ne disent rien ». A déclaré tristement un agent.
L’hôtel Mvet Palace connaît une véritable descente aux enfers. Pour les usagers qui ont fréquenté autrefois cette structure, seront dépités pour ce qu’elle devient. Qui dans les années antérieures ne rêvait pas de séjourner à l’hôtel Mvet Palace. Les employés appellent les autorités compétentes à sauter cet hôtel qui a une histoire et qui est capable de produire des ressources nécessaires pour l’économie gabonaise, si et seulement si la geste est bonne.